Friday 29 October
The nose offers a new way to explore the brain
Australian scientists of the National Centre for Adult Stem Cell Research at Griffith University in Queensland have discovered a new way to understand the mechanism of two neurological diseases. By investigating stem cells extracted from deep within the nose of people with Parkinson's disease and schizophrenia, they made a breakthrough in the understanding of these illnesses. They picked stem cells from the olfactory system and realized that these cells were very similar to those that are active inside the brain.
It was the first time scientists had found stem cells that could tell us what is different in the nervous system of people with these two diseases, and more broadly for diseases with unknown genetic causes. Stem cells derived from skin or found in the blood didn't show such brain-related changes.
This discovery should speed up the development of drug-based treatments while the stem cells themselves could be used as a therapy. Moreover it should allow for earlier diagnosis of several neurological illnesses. The ability to extract stem cells thanks to a simple biopsy via the nose would also improve research on this kind of diseases that lags behind cancer research.
Antoine
Sources: The Sydney Morning Herald :
Vendredi 29 octobre
Le nez offre une nouvelle voie à la recherche neurologique
Des scientifiques australiens du Centre National pour la Recherche de Cellules Souches Adultes à l'Université de Griffith dans le Queensland ont fait une découverte qui devrait permettre d'effectuer une grande avancée dans la compréhension des mécanismes à l'œuvre dans plusieurs maladies neurologiques. En enquêtant sur des cellules souches extraites du système olfactif de personnes atteintes de la maladie de Parkinson et de schizophrénie, ils se sont rendus compte que ces cellules étaient très similaires à celles qui agissent à l'intérieur du cerveau.
C'était la première fois que des scientifiques trouvaient des cellules souches susceptibles d'expliquer les dysfonctionnements dans le système nerveux des personnes atteintes de ces deux maladies et, plus largement, de maladies dont les causes génétiques restent inconnues. En effet les cellules souches dérivées de la peau ou prélevées dans le sang ne sont pas assez proches de celles du cerveau pour être représentatives.
Cette découverte devrait accélérer le développement des traitements axés sur l'utilisation de médicaments : les cellules souches elles-mêmes pourraient notamment servir de thérapie. En outre, elle devrait permettre un diagnostic plus précoce de plusieurs maladies neurologiques. Enfin, la capacité d'extraire des cellules souches grâce à une simple biopsie à l'intérieur du nez devrait simplifier les recherches sur ce type de maladies qui ont pris du retard sur celles effectuées sur le cancer.
Antoine
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